Conseils du Pr Henri Joyeux

Je vous propose aujourd’hui un petit résumé des conseils de santé du Professeur Joyeux :

Voici des conseils à suivre (en persévérant !) pour prévenir non seulement les cancers et leurs récidives mais aussi les maladies de civilisation : diabète, surpoids, maladies auto-immunes, des rhumatismes à l’Alzheimer… L’alimentation y tient une place forcément centrale…

1. Faire de l’exercice régulièrement en transpirant pour éliminer les pollutions des pesticides, insecticides… : au moins deux fois 30 mn par semaine. Vous ferez fondre votre gras en excès, perdrez du poids et renforcerez la masse musculaire.

2. Eviter le surpoids excessif : pas plus de 5 kg par rapport à votre poids idéal. Ne suivez aucun régime, mais mangez mieux et meilleur et vous perdrez 1 kg par mois (voir Le livre « Changez d’Alimentation – l’Atout Bio », ci-dessous).

3. Si vous voulez avoir des enfants, le mieux est avant 30 ans ET si  vous avez des enfants, allaitez-les au moins 6 mois.
Attention au ”Parlodel” destiné à couper la lactation. L’allaitement maternel, c’est l’idéal pour la santé du bébé (point besoin de vaccinations pendant ce temps) et pour la santé des seins de la maman.
Pour les hommes soyez des pères modernes, attentifs, capables de cuisiner et de faire le ménage…

4. Si vous voulez fumer, gardez une ou deux cigarettes par jour, pas plus, ET évitez le tabagisme passif. Les risques de cancer sont au niveau des voies respiratoires, de la vessie, du cerveau.., des troubles vasculaires, cardiaques, cérébraux, l’Alzheimer et le Parkinson.
Le cannabis et les drogues dures, en plus des dégâts pour le cerveau (schizophrénie, névroses, psychoses, dépressions), réduisent les défenses immunitaires et peuvent faire le lit de cancers gravissimes d’évolution très rapide.

5. Buvez au total 3 grands bols par jour : le matin de tisanes de thé, thym, romarin, sauge… et le soir  verveine, camomille, tilleul, achillée millefeuille…  + 3 verres d’eau au repas et un verre (ballon) de bon vin bio à la fin de chaque repas.
Ni coca, ni soda, ni Nutella… ils apportent trop de sucres, sources de gras (dans le foie et sous la peau), et ne consommez jamais de faux sucres et de produits light même si vous êtes diabétique.
Un à 2 cafés pas plus par jour, avec un carré de chocolat noir pour votre palais des saveurs.

6. Consommez plus de calcium végétal qu’animal. Et pour le calcium animal, choisissez en priorité les produits laitiers des petits animaux, chèvres et brebis (1 seule portion par jour). Pas de produits laitiers liquides ou semi-liquides, ils contiennent trop de sucres sous forme de lactose dont vous ferez du gras.
Mastiquez pour saliver et goûter, vous régalerez votre palais des saveurs.

7. Augmentez la consommation de salades et autres crudités + 4 à 6 fruits frais par jour, si possible bio et de saison, dont un fruit frais à chaque récré… pour les enfants en âge scolaire.
Pas de compotes, elles contiennent trop de sucre et vous ne les mastiquez pas.
Le meilleur sucre est le fructose présent dans les fruits frais, mais aussi dans les miels non chauffés de proximité (surtout acacias et châtaigniers que peuvent consommer les diabétiques en petite quantité).
Arrosez vos salades d’huile d’olive bio, vierge, première pression à froid et de jus de citron.

8. Consommez fruits secs et oléagineux (noix-noisettes-amandes-pignons) et légumineuses cuites à la vapeur douce de courte durée, quelques minutes pour être al dente.
Les légumineuses seront à croquer, conserveront leurs goûts, leurs phytohormones et toutes leurs fibres, utiles pour votre flore intestinale et nettoyer les côlons pour l’évacuation des déchets, évitant ainsi la constipation source de pullulation et putréfaction intestinales.

Point de vue alimentaire en Naturopathie

Grandes lignes
Légumes, céréales, fruits, graisses saines. Peu de viande et de produits laitiers.

Les grands principes

•  Supprimez le grignotage, prendre un ou plusieurs fruits en collation si besoin.
•  Au cours des repas, mangez lentement, buvez seulement un peu d’eau.
•  Manger en conscience pour se nourrir pleinement, y compris de manière subtile. La pensée chinoise enseigne que les saveurs des aliments nourrissent directement nos émotions.

Qualité des produits
L’alimentation selon la naturopathie doit être adaptée aux besoins et être variée, vivante et de bonne qualité.
Préférez une alimentation biologique et locale le plus possible.

Les aliments crus, légumes et crudités doivent être aussi de la plus grande fraîcheur et mangés le jour de leur récolte quand cela est possible. Il en va de leur valeur énergétique vitale : c’est cela manger vivant.

De surcroît, il est bon de préférer les végétaux issus de l’agriculture biologique, pour leur absence de substances toxiques qui perturbent le métabolisme basal. Néanmoins, des producteurs locaux sur les marchés peuvent vous fournir des denrées de saison sans pesticides.
Eviter les plats cuisinés et industriels : ils sont souvent dévitalisés et ont l’inconvénient d’avoir beaucoup de conservateurs, colorants, sel…

Faire la cuisine ou cuisiner
La naturopathie préconise de privilégier une alimentation avec des aliments du marché et des magasins bio.
Utilisez des moyens de cuisson qui ne dénaturent pas les aliments : cuisson wok, cuisson à l’étouffée, à la vapeur douce.

Proscrire le téflon, cancérigène (préférer l’inox). Proscrire le micro-ondes, qui chauffe avec des ondes courtes froides, provoquant des modifications cellulaires de l’aliment.
La médecine traditionnelle chinoise enseigne que c’est dans les sauces que l’on tire le meilleur parti des saveurs.

L’eau
Parmi les boissons, l’eau représente la seule nécessité physiologique, à condition d’être pure, légèrement acide et peu minéralisée (résidus secs inférieurs à 60 mg par litre). C’est en effet la seule qui soit capable de favoriser une bonne élimination rénale, en expulsant le maximum de déchets et de renouveler l’eau des cellules.

En pratique, il est très difficile de trouver une eau compatible avec la pleine santé. L’eau du robinet est souvent surchargée en minéraux (chlore notamment). Les eaux en bouteille, dommageables pour l’environnement, sont irradiées (mesures sanitaires européennes pour éviter les proliférations bactériennes).

Comme nous ne possédons pas tous une source à proximité, l’eau du robinet filtrée sur charbon actif (carafes filtrantes ou systèmes sur évier) ou bien encore l’osmose inverse, s’avèrent les moins mauvais compromis.

Consommation de sucres
Supprimer ou fortement diminuer les glucides concentrés.
Les glucides concentrés dangereux pour l’organisme sont de 4 types.

Le sucre (blanc ou roux) et tout ce qui en contient : miel industriel, bonbon, sucre d’orge, caramel, chocolat, pâtes de fruit, confitures, barre chocolatées ou coupe faim (mars, lion, kinder…), biscuits, pâtisseries, glaces, sorbets, plats préparés, yaourts.
Les boissons sucrées (sodas, sirops, jus de fruits industriels, coca …).
Les boissons alcoolisées (bière, apéritifs, liqueurs …).
Les céréales raffinées : pain très blanc, pâte blanche, riz à cuisson rapide, riz incollable, maïs, semoule, produits industriels (corn flakes, pop-corn, flocons sucrés…), pizzas, quiches, bouchées à la reine, sandwich, viennoiserie (croissant, pain au chocolat…), biscottes, toasts…

Les pommes de terre ont un indice glycémique élevé. Quelle que soit la préparation (chips, frites, gratin, purée, au four…), son amidon est vite transformé en glucose.

Remplacer par les glucides peu concentrés et utiles :

Fruits, légumes
Céréales non raffinées, ½ complets
Légumineuses (lentilles, flageolets, pois…)

Lipides
Supprimer ou diminuer les lipides saturés et hydrogénés.

Ces lipides sont consommés de 2 manières :

30 % sous forme visible et consciente, pour tartiner, cuire et assaisonner (beurre, crème, huile, margarine, saindoux, graisse d’oie…),
70 % sous forme cachée, dans les viandes grasses (boeuf, mouton, porc), les charcuteries industrielles (pâtés, rillettes), les plats cuisinés, les produits laitiers (fromage, crème) et les biscuits apéritifs (chips, cacahuètes…).

Remplacer par les lipides insaturés :

Huiles vierges de première pression à froid : olive, colza, sésame, tournesol, carthame, noix (si possible biologiques). Utiliser uniquement l’huile d’olive pour la cuisson (c’est la seule supportant à peu près les hautes températures). Varier les autres huiles pour l’assaisonnement des salades et plats chauds.
Viandes maigres (volailles), les poissons
Légumineuses (soja, lentilles, pois, haricots..)
Fruits oléagineux (noisettes, noix, amandes…)

Le cas particulier de l’huile de coco
L’huile de coco, pourtant riches en graisses saturées, est une huile très bonne pour la santé. L’intérêt principal de l’huile de coco bio est que parmi ses graisses, 65% sont des TCM (triglycérides à chaine moyenne). Non seulement les TCM apportent de l’énergie aux cellules (notamment au cerveau), mais ils ne se stockent pas sous forme de graisses.

Le lait, calcium et minéralisation
Le lait présente de nombreux désavantages (beaucoup de personnes ont des intolérances). Hormis l’intolérance au lactose, le syndrome de malabsorption, les allergies qu’il induit chez certaines personnes, il est à la source d’une toxémie colloïdale. Il est souvent un élément déterminant lors des problèmes de digestion, les problèmes touchant la peau et les poumons.

L’assimilation du calcium du lait est polémique : certes le lait contient beaucoup de calcium mais il n’est pas majoritairement assimilable.
Le calcium contenu dans les légumes verts feuillus et les graines oléagineuses (amandes, sésame, noisettes) est plus facilement absorbé que le calcium du lait, car le rapport calcium/magnésium est convenable. 

100 g de lait contiennent 120 mg de calcium, le yaourt aussi.
Pour les fruits secs, ce rapport est également intéressant: 3 petites figues séchées contiennent déjà 65 mg. Il y en a autant dans une poignée de raisins secs ou dans quatre dattes. Une poignée d’amandes et on est déjà près de la dose quotidienne !

Les protéines végétales ne provoquent pas une perte de calcium comme cela est le cas pour les protéines animales.
En effet, elles produisent des acides que l’organisme doit neutraliser avec du calcium osseux.

Vous pouvez donc utiliser périodiquement le tofu, les lentilles, les haricots ou les pois chiches en pensant à les associer avec un légume vert (fenouil, épinards, chou …).

La forme la mieux supportée pour les produits laitiers est le yaoourt, les fromages blancs et maigres et éventuellement le lait écrémé. En cas d’intolérance (allergie, asthme ou autre), il est recommandé de se passer de produits laitiers.

Pour assimiler correctement du calcium, il faut :

– du magnésium : haricots, les légumes feuillus verts comme le chou frisé et les autres choux, les grains entiers et le jus de fruits.
– de la vitamine C. Pensez qu’elle se trouve en abondance dans les légumes verts crus, mais aussi dans les fruits, les légumes lacto-fermentés (type choucroute) et la persillade (ail et persil) que l’on peut compléter avec la ciboulette, l’échalote, l’oignon. Ces condiments aromatiques ont une richesse tellement remarquable, en vitamines, en flavonoïdes anti-oxydantes et en oligo-éléments, que nous devrions les répandre en grande quantité sur tous les plats (crus et cuits).

Monodiètes
L’alimentation est primordiale, cependant le jeûne est recommandé en naturopathie.
Il est important de mettre de temps en temps son corps au repos. Une journée de monodiète (consommation d’un seul aliment) ou de jus de légumes est souhaitable par semaine ou par période (la plus réputée est la cure de raisin à l’automne).

Menus types et recettes ( pour les personnes qui mangent le matin mais le petit déjeuner peut être plus léger et pris à 10h par exemple ) :

Prenez un petit déjeuner, un repas de midi en 3 parties (crudités, légumes verts cuits, protéines) et un repas du soir plus léger pour bien dormir.

Petit déjeuner
Infusion : thym, romarin…
Fruits : pêche, figue, raisin, banane…
Fruits secs: raisin, amandes, pistaches, pignons, noix…

3 tranches de pain complet avec purée d’amandes
Ou

3 tranches de pain complet, œufs sur le plat
Ou

Pain complet et huile d’olive au chèvre frais

Collation du matin
Fruits secs
Fruits

Repas de midi
Entrées
Salades : laitues, batavia, feuille de chêne, mâche, roquette, cresson
Crudités : carottes, épinards, betteraves, concombre, petits artichauts, radis, endives, salade, poivrons, oignon
Y ajouter condiments, huiles végétales, aromates, algues, graines, crèmes végétales …
Y ajouter selon le plat principal : fromage, crustacés, poisson, fruits secs
Ou

Jus de légumes : betteraves, brocoli, carottes, choux, citrouille, concombres, courgettes, épinards, fenouil, poireaux, radis

Plats
Poisson ou viande maigre ou œuf : maximum 1 fois par jour
Légumineuses (facultatif)
Céréales complètes ou semi complètes (facultatif)
Légumes

Dessert
A éviter.

De temps en temps : compote sans sucre ajouté, crème au lait d’amande ou de châtaigne, fruit cuit, fromage (chèvre ou brebis) ou yaourt ou fruits ou pâtisserie maison très peu sucrée au sucre complet

Infusion: ortie, prêle, romarin, mélisse, angélique.

Diner
Le repas du soir doit être léger

Entrée
Salades : laitues, batavia, feuille de chêne, mâche, roquette, cresson
Crudités : carottes, épinards, betteraves, concombre, petits artichauts, radis, endives, salade, poivrons, oignon
Ou
Soupe de légumes

Plat
Céréales demi complètes : pain, épeautre, riz, quinoa, millet, avoine, kamut…
Légumes
Ou

Légumes secs (pois chiches, fèves, lentilles) et cuits
Légumes
Ou

Repas de fruits

Dessert
A éviter.

Infusion: ortie, prêle, romarin, mélisse, angélique.

Hygiène de vie
En naturopathie, l’hygiène de vie joue un rôle tout aussi important que l’alimentation.

Activités sportives
Favorisez l’utilisation de l’énergie mise en réserve sous forme de graisses par une activité physique quotidienne, adaptée à vos capacités. L’activité physique a pour effet d’activer la circulation sanguine et de favoriser l’élimination des toxines par la transpiration. Les avantages sont donc considérables.

Produisez un effort d’endurance qui entraîne si possible une transpiration, mais évitez l’essoufflement qui signale une intensité excessive.

Parmi ces activités utiles, citons par exemple :

la marche, la danse, la randonnée, le jardinage,
les activités sportives (footing, vélo, fractionné…), le yoga…

Contact avec la terre
Les surcharges en électricité positive perturbent le processus de minéralisation normale. La décharge quotidienne de cette surélectrisation se réalise grâce à des contacts quotidiens avec la terre.
Marcher pieds nus dans la rosée ainsi que les balades en forêt permettent une bonne négativation.

Le sommeil
Le sommeil profond est nécessaire pour reconstituer le stock de cellules osseuses et régénérer l’organisme, car c’est pendant cette phase de sommeil, en début de nuit, qu’est sécrétée la mélatonine, hormone antioxydante et revitalisante.
La pratique de la relaxation au coucher pour favoriser un endormissement rapide, constitue une aide précieuse.
Eviter les stimulations nerveuses et intellectuelles le soir ou avant de se coucher.

Le vinaigre de cidre

Le vinaigre de cidre facilite la digestion
Consommer un peu de vinaigre avant un repas lourd aide à digérer. Cette propriété n’est pas spécifique au seul vinaigre de cidre, puisqu’elle provient de sa forte concentration en acide acétique que l’on retrouve aussi dans les autres vinaigres.

« L’acide acétique augmente l’acidité de l’estomac et facilite la dégradation des protéines et des graisses », explique ainsi Alexandra Retion, diététicienne-nutritionniste.

Le vinaigre est également un bon antiseptique, susceptible d’“assainir” une nourriture contaminée par des bactéries. « Il peut aider à prévenir des infections digestives peu importantes », confirme la nutritionniste.

Le mode d’emploi : diluer une cuillerée à café dans un verre d’eau avec du miel pour adoucir le passage dans l’œsophage. à consommer 30 minutes avant le repas. Il est contre-indiqué en cas d’ulcère gastrique, de gastrite ou de reflux gastro-œsophagien.

Le vinaigre de cidre réduit la glycémie

Lorsqu’il arrive dans l’intestin grêle, l’acidité du vinaigre bloque l’activité d’enzymes chargées de la transformation des sucres. Ces derniers passent moins facilement dans le sang et une partie est éliminée par les voies naturelles. Le vinaigre limite ainsi la hausse brutale du taux de sucre dans le sang après un repas et le pic d’insuline qui s’ensuit.

Plus sa teneur en acide acétique est élevée, plus le bénéfice est important, que l’on soit en bonne santé, avec un syndrome d’insulinorésistance ou diabétique, même si l’action est alors plus modérée. Mais on ne sait pas encore si le vinaigre prévient le diabète de type 2.

En diminuant l’absorption des sucres, le vinaigre de cidre réduit aussi leur transformation en triglycérides, c’est-à-dire en graisses.

Le mode d’emploi : il suffit d’en consommer lors du repas, avec de la salade, sur des pommes de terre… Deux cuillerées à café réduisent de 20 % la glycémie d’après repas.

Grâce à l’acide acétique qu’il contient, le vinaigre de cidre augmente l’absorption du calcium, réduit l’hypertension et limite également le LDL-cholestérol et son oxydation.

Quel vinaigre de cidre choisir ?

Il est conseillé de préférer le vinaigre bio non pasteurisé, qui ne contient pas de pesticide, mais également de le choisir sans sulfites utilisés pour supprimer le dépôt naturel qui se forme lors de sa préparation.

Calmer les troubles digestifs

  • La mélisse contre les douleurs abdominales
  • La menthe poivrée contre les ballonnements
  • La bourdaine contre la constipation

Problèmes ponctuels ou réguliers dus à un trouble fonctionnel intestinal ? Les plantes constituent de bonnes alternatives aux médicaments. Des alliées précieuses en prévision de repas festifs.

La mélisse contre les douleurs abdominales

La bonne ordonnance : la mélisse, antispasmodique, est la plante incontournable des maux de ventre. Sa richesse en tanins et en mucilages lui confère un effet calmant qui réduit l’inconfort. « C’est une plante simple et très efficace », dit le Dr Chevallier.

Comment ? En tisane, laisser infuser pendant 10 minutes 3 à 4 g de feuilles de mélisse dans une tasse d’eau chaude, frémissante (250 ml). Boire 2 à 3 tasses par jour en dehors des repas.

Les précautions : la mélisse pourrait interférer avec le fonctionnement de la thyroïde, en réduisant l’activité de la TSH (Thyroïd stimulating hormone).

La menthe poivrée contre les ballonnements

La bonne ordonnance : la menthe poivrée, en plus des tisanes de mélisse qui peuvent également réduire les ballonnements.

Comment ? Sous la forme d’huile essentielle, en capsules préparées par le pharmacien (180–200 mg chacune), à raison d’une à deux par jour. La menthe poivrée est très efficace. Stimulante, elle favorise l’expulsion des gaz ; en modulant la flore intestinale, elle réduit les ballonnements.

Les précautions : neurotoxique, elle est strictement contre-indiquée chez l’enfant de moins de 30 mois, ainsi que chez la femme enceinte ou qui allaite. Laurent Chevallier préfère la déconseiller chez l’enfant de moins de 12 ans.

La bourdaine contre la constipation

La bonne ordonnance : la bourdaine est reconnue par les autorités de santé comme “traitement des constipations occasionnelles”.

Comment ? On peut la préparer en décoction (3 à 4 g d’écorce de bourdaine dans 250 ml d’eau, à faire bouillir 10 minutes), mais le plus simple est de prendre des gélules, dosées à 300 mg chacune, pendant deux à quatre jours.

Les précautions : « La bourdaine est un laxatif puissant. Le traitement doit être de courte durée pour ne pas irriter les muqueuses de l’intestin », prévient le Dr Chevallier. Elle est contre-indiquée en cas de maladie de Crohn ou de rectocolite, et chez les enfants de moins de 12 ans. Elle est aussi à éviter pendant la grossesse ou l’allaitement, ou si l’on prend des médicaments pour le cœur ou des diurétiques

Comment fonctionne la Naturopathie

La naturopathie vise en premier lieu à activer, nourrir et renforcer votre organisme plutôt qu’à éliminer des symptômes ou à attaquer directement des agents pathogènes.

La naturopathie est exercée par un naturopathe qui est un conseiller de santé, qui s’attache à traiter les causes et à aider le corps à retrouver un équilibre propice à l’auto-guérison en utilisant diverses pratiques naturelles.

Nous sommes en partie responsables des déficiences de notre organisme. Seule la nature sera capable de redresser la situation, à condition qu’on lui en donne les moyens.

Parmi les outils privilégiés de la naturopathie, on retrouve notamment l’alimentation, les plantes avec la phytothérapie, les huiles essentielles, les fleurs de bach, la gemmothérapie et  l’homéopathie, les techniques manuelles avec l’acupuncture, la pose de ventouse, les massages bien-être, la réflexologie dorsale et plantaire ainsi que les techniques de gestion du stress comme l’EFT, la cohérence cardiaque, la musicothérapie et d’autre techniques préventives comme l’iridologie, la réflexologie plantaire.

La Naturopathie

Reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant la 3è médecine traditionnelle, aux cotés de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Médecine Ayurvédique, la naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause.

Médecine avant tout préventive, la naturothérapie vise à maintenir et/ou rétablir la santé par des moyens naturels. Le naturopathe cherche à rétablir les capacités d’auto-guérison inhérents à chacun et sa démarche consiste à s’appuyer sur les points forts afin de contrebalancer les faiblesses. A cet effet, il établit un bilan de vitalité, qui n’est pas un diagnostic mais qui entend, par divers moyens, mesurer le niveau de vitalité, estimer les surcharges et les carences pour stimuler et renforcer ces capacités.

Le naturopathe a une double mission, celle de thérapeute, qui permet à la personne de retrouver la santé et celle d’éducateur de santé, par laquelle il donne des conseils d’hygiène vitale, dans le but que la personne conserve la santé sur le long terme. Un naturopathe ne doit pas créer de dépendance avec ses clients mais au contraire les guider sur le chemin de la santé en les rendant acteurs de leur propre santé, de façon autonome.

Les grands principes
Elle repose sur 4 piliers fondamentaux qui sont les suivants :

Primum non nocere
D’abord ne pas nuire. Hippocrate le soulignait ainsi « Face aux maladies, avoir deux choses à l’esprit : faire du bien, ou au moins ne pas faire de mal ». Le rôle du médecin est d’observer et d’accompagner les symptômes qui sont souvent le signe que le processus de guérison est en marche. Supprimer les symptômes peut causer plus de mal que de bien. On parle de « transfert morbide » : la cause est toujours là, on réduit son expression au silence, elle reviendra sur un autre organe, généralement amplifiée.


Vis medicatix naturae
La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Un corps humain en bonne santé possède en lui une capacité d’auto-guérison qui lui permet de retrouver seul la santé. Au coeur de l’organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d’y parvenir. Le rôle du médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l’accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s’y opposent.

Tolle causam
Découvrir et traiter la cause. Allant plus loin encore, Hippocrate disait « Recherchez la cause et traitez la, recherchez la cause de la cause et traitez la, recherchez la cause de la cause de la cause et traitez la ». Le rôle du naturopathe n’est don pas de tenter d’agir sur le symptôme mais bien de remonter jusqu’à la cause de la pathologie et d’agir sur cette dernière de façon à rétablir l’équilibre naturel et faire en sorte que le symptôme n’ait plus à s’exprimer.

Docere
Enseigner. Le naturopathe enseigne à son patient les règles de fonctionnement de son corps et lui apprend à en prendre soin de façon naturelle. Les règles d’hygiène vitale concernent tous les domaines de la vie et considèrent les interactions qui existent entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel. Chaque plan est à prendre en considération pour retrouver et conserver une santé parfaite.

Soutenant ces 4 piliers, le naturopathe dispose de 10 techniques qu’il utilise en synergie, toujours dans le cadre d’une cure, mais pas forcément de façon exhaustive. Les 3 techniques majeures, fondamentales sont la nutrition, l’exercice physique et la gestion du mental. Une consultation de naturothérapie comporte obligatoirement des recommandations dans ces 3 domaines.

Les 7 autres techniques, qui ne sont pas nécessairement utilisées à chaque fois sont techniques sont l’hydrologie, la biokinesie (aussi appelée gymnastique des organes), la réflexologie, les techniques manuelles, la phytologie, la pneumologie et le magnétisme.

Améliorer les symptômes

Améliorer les symptômes du syndrome prémenstruel
Une modification du régime alimentaire peut permettre de diminuer certains symptômes associés au syndrome prémenstruel. Par exemple, une étude a mis en évidence l’impact de la vitamine D et du calcium sur le déclenchement de ce syndrome.

Pour perdre du poids
Le naturopathe va réaliser un bilan de l’individu. En fonction du profil qui en ressortira, il va proposer des mesures complètement adaptées afin de faciliter la perte de poids. La prise en charge globale (alimentaire, physique…) va permettre à l’individu d’adopter une nouvelle hygiène de vie favorable à l’élimination des graisses.

Renforcer le système immunitaire et lutter contre les allergies
Très souvent, les allergies sont dues à un disfonctionnement du système immunitaire. Or, la naturothérapie permet de corriger en profondeur les troubles liés au système immunitaire. Des mesures diététiques, alimentaires et l’usage de certains remèdes naturels va permettre d’améliorer les allergies via le renforcement du système immunitaire de l’individu.

Lutter contre l’arthrose
L’évolution du processus arthrosique est étroitement associé au mode de vie de l’individu. De plus, certaines plantes comme la griffe du diable et le gingembre ont fait leur preuves en ce qui concerne la réduction de la douleur et des symptômes de l’arthrose. Plus généralement, une modification du régime alimentaire peut réduire l’inflammation et améliorer la qualité de vie des individus souffrant d’arthrose.

Aider à l’arrêt du tabac
Le naturopathe peut proposer à l’individu plusieurs sortes de mesures visant à faciliter l’arrêt du tabac. Par exemple, certaines plantes comme le Kudzu permettent de calmer la dépendance puisqu’elle stimule la production de dopamine. De plus, certaines plantes et compléments peuvent améliorer les symptômes du sevrage comme le magnesium pour la fatigue ou le millepertuis qui fait office d’antidépresseur.

Naturopathie : la médecine Holistique

Véritable médecine holistique, la naturopathie a une dimension à la fois curative mais aussi et avant tout préventive. Au sens de la véritable prévention, celle qui vise à maintenir un état de santé optimal par tous les moyens que la Nature met à votre disposition. En apprenant dès le plus jeune âge à vivre selon les lois immuables du Vivant, on évite de créer des déséquilibres qui mènent à la maladie.

C’est en cela que la naturopathie est une discipline globale, car bien s’alimenter n’est pas suffisant et n’a pas de sens si par ailleurs on est sédentaire et stressé, si on est malheureux en amour ou surmené au travail,… Le naturopathe ne se limite donc pas à quelques conseils standardisés dans tel ou tel domaine mais prend en considération tous les aspects qui composent votre vie : vous dans votre environnement.

Même si l’ampleur des changements à mettre en oeuvre peut paraitre trop immense pour être réalisable, il faut prendre le praticien de santé naturopathe comme un guide qui vous accompagnera sur une vie plus en phase avec vos besoins profonds, que cela passe par un chamboulement immédiat ou des petits changements sur le long terme. Votre thérapeute est à l’écoute de vos besoins, de votre rythme et s’y adapte pour que les conseils que vous recevez soient en adéquation avec ces derniers. Une consultation de naturopathie est un moment unique parce que vous êtes unique.

Mon Alimentation

Sujet qui fait l’objet de débats quotidiens : L’alimentation, les pour/contre, les régimes, les calories, les macros, les aliments interdits, les cheat meal etc etc. Alors j’ai décidé de rédiger cet article sur ma vision de l’alimentation.

Ma vision de l’alimentation :

Je ne compte pas mes calories (et je ne les ai jamais comptées, je le déconseille même assez fortement car cela vire très souvent à l’obsession). Inutile de me poser des questions sur le nombre de calories contenues dans tel ou tel plat / préparation, je n’en aurai aucune idée. Idem lorsque j’accompagne des personnes dans leur changement d’alimentation : avec moi on ne compte pas (de points / de calories), on ne pèse pas, on se focalise sur ses SENSATIONS (j’y reviens en dessous car pour moi c’est vraiment l’essentiel).

Idem pour les macro … Les macros n’ont de l’importance que si vous avez un objectif précis de prise de masse ou de sèche notamment dans le cadre de concours Bikini par exemple. Pour le reste, il faut varier son alimentation, manger de tout, rien de plus.

J’ai des intolérances depuis des années, je ne mange donc pas de gluten par exemple, parce que je ne le supporte pas, il me rend tout simplement malade. Je conseille tout de même de ne pas en abusé si vous avez des problèmes de santé.

Je mange très peu de transformé (j’y reviendrai). Chez nous on fait presque tout maison, les laits végétaux, les purées d’oléagineux, les pâtes à tartiner…

Je mange 3 repas par jour (parfois je ne déjeune pas le matin si je vais au yoga par exemple), éventuellement des collations mais rien d’obligatoire et d’arrêté. Je me focalise sur mes sensations faim / satiété, elles sont ma base et je pense que c’est vraiment l’important. C’est l’un de mon principal travail avec les personnes que j’accompagne au quotidien : discerner la faim physiologique de l’envie de manger (psychologique) et ensuite de manger dans la bonne quantité pour soi à ce moment là. Les quantités varient selon les personnes, les journées, l’activité physique, c’est normal. Notre corps se régule seul il suffit d’apprendre à en décoder les signes et de lui faire confiance.

Je mange pour les bonnes raisons : Depuis que je fais des consultations en naturopathie ( une dizaine d’années), je réalise que c’est très souvent le problème central, la clef de voûte de tout. En effet, il faut manger pour la bonne raison qui est la faim ! Cela peut paraître stupide mais si vous vous posez vraiment la question vous réaliserez très vite que vous mangez très souvent par habitude / stress / contrariété / pour combler un manque / par ennui… Tout cela ce sont les mauvaises raisons, qui induisent un rapport à la nourriture contrarié (parfois des troubles du comportement alimentaire) et très souvent des kilos superflus.

Mon grand principe : l’alimentation doit être un PLAISIR et non une contrainte. Même quand on fait attention à sa ligne ! On peut manger sainement en se faisant plaisir et sans se frustrer ! La frustration c’est votre ennemie, celle qui fait que 95% des régimes échouent car on ne peut pas se priver indéfiniment. Un jour ou l’autre on craque, il n’y a pas de honte c’est humain et même je dirais, c’est sain. C’est pour cela qu’il faut changer ses habitudes en profondeur, apprendre à manger et à se faire plaisir différemment, changer son mode de vie mais en aucun cas se sentir au régime, ou se priver, avoir faim sans arrêt etc. Si c’est votre cas DANGER !

Ce qui est exclu de mon alimentation :

Les plats préparés / le transformé / l’industriel. Je fais tout maison.
Le transformé est très souvent bourré de sucre / sel et c’est vraiment à limiter / supprimer.

Les boissons gazeuses / sodas / jus de fruits en brique.

Le sucre raffiné : j’utilise le miel / le rapadura ou le sucre de coco.

Le sel. Je sale peu, je compense par les épices pour donner de la saveur à mes plats.

Les féculents simples (riz blanc, pâtes…), auxquels je préfère les légumineuses (germées de préférence), le quinoa, les lentilles corail, le sarrasin, un peu de riz complet parfois.

La viande et le poisson : Je suis végétarienne depuis 11 ans, même si depuis ma dernière grossesse, j’accepte de remanger viande et poisson lorsque je suis invitée.

L’alcool, je n’ai jamais aimé ça alors je ne me force plus pour faire plaisir …

Le lait et les yaourts.

Les aliments que je consomme avec modération :

Le beurre cru

Le fromage de brebis de préférence (2 fois par semaine en moyenne)

Le café (quand je reçois des personnes qui en boivent)

Le chocolat 

Les aliments du quotidien, que je consomme sans modération :

Les fruits et légumes de saison de préférence (entiers, en jus, séchés…)

Les graines germées (luzerne, lentilles…)

Les protéines : oeufs par exemple

Les fruits secs et oléagineux

Les laits végétaux fait maison (pas de brique)

Les tisanes et l’eau

N’oubliez pas, l’alimentation est une nécessité mais elle doit aussi et avant tout être un plaisir et non une contrainte au quotidien ! Bien manger, c’est loin d’être triste ou fade, c’est faire du bien à son corps, et à sa tête !

L’alimentation : facteur principal de santé

L’alimentation est notre principal carburant.
Tout comme une voiture à besoin d’essence de qualité pour ne pas s’encrasser et avancer, notre corps a besoin d’une alimentation adapté à ses besoins pour rester en santé et plein de vitalité.

L’alimentation étant la première variable environnementale en contact direct avec l’intérieur de notre corps, si elle est trop industrialisée ou d’une qualité plus que négligeable, elle sera créatrice de maladies comme le diabète, l’hypertension, les troubles cardiovasculaires, le surpoids etc…

Effectivement, sans une nourriture adaptée, votre organisme ne peut pas maintenir son homéostasie, c’est-à-dire stabiliser ses constantes physiologiques.